Rappel de la réglementation

Votée en février 2014, la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, dite loi Alur, compte plusieurs
mesures phares dont la première vise à favoriser l’accès de tous à un logement digne et abordable.
Publié en mai dernier et intégré dans le code de la construction et de l’habitat, un nouvel article instaure un
dispositif de lutte contre la mérule. Reprenant les principes de la réglementation termites, la loi Alur ne rend
pas le diagnostic mérule obligatoire mais impose désormais pour le propriétaire, la déclaration obligatoire en mairie par les occupants (locataires, propriétaires ou syndics de copropriété si la mérule est située dans les parties communes), dès lors qu’une présence de ce champignon parasite est détectée.

LES CONDITIONS PROPICES AU DÉVELOPPEMENT DE LA MÉRULE

L’HUMIDITÉ ET LE CONFINEMENT
UN CLIMAT TEMPÉRÉ associé à une certaine humidité de l’air
UN ENTRETIEN DÉFICIENT (fuite, chéneaux vieillissants, étanchéité des façades et toiture…)

QUELS SONT LES COÛTS ET LA DURÉE MOYENNE D’UN TRAITEMENT ?

La durée et le coût d’un traitement dépend surtout de l’origine du désordre et le plus coûteux sera non pas les travaux de traitement mais surtout :

  • Les travaux préparatoires de dépose
  • De recherche de l’étendue de l’infestation
  • Puis les travaux d’assainissement
  • Et de rétablissement de conditions de ventilation suffisantes
  • Travaux d’embellissement

LES BONS GESTES POUR ÉVITER TOUT CAS DE MÉRULE CHEZ SOI

  • Pas d’humidité
  • Assurer une bonne ventilation
  • Vérifier l’étanchéité en façade et couverture
  • Éviter les bois en contact avec le sol (terre battue…)

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